VIVIENNE STRINGA

Je suis (naître) par une belle matinée (ensoleiller) ensole de juin, à la campagne. Mon père était
aux champs quand la nouvelle de ma naissance lui est (parvenir) parve. Il est (accourir) acc à la
maison que nous avons (habiter) habi pendant plusieurs décennies. Il faut dire qu’à cette
époque révolue, accoucher à la maison était monnaie courante.
Mes parents m’ont (donner) don le nom de Juliette. J’ai été(choyer) cho, (dorloter) dorlo, et tout
ce que j’ai (vouloir) vou m’a été (accorder) accor. Plus tard, j’ai (trouver) trou la vie plus difficile que je ne
l’aurais (croire) . (habituer) Habitu à tout obtenir illico, j’ai (devoir) apprendre à affronter les durs
coups que la vie m’a (porter) port.
Les soixante-dix-neuf ans que j’ai (vivre) m’ont (apporter) appor leur lot de joies et de
peines. Tous les événements que j’ai vus défiler dans mon existence m’ont (forger) forg.
Me sont (rester) rest un tas de souvenirs (enfouir) enf au plus profond de ma mémoire. Ces
souvenirs m’ont toujours (aider) aid à supporter les moments difficiles. J’aurai tout de
même (avoir) une vie des plus (remplir) rempl même si je me suis (contenter) content de cueillir les
fruits (tomber) tomb sur ma route. J’ai (tenter) ten toutes les expériences que j’ai (pouvoir) dans la
mesure de mes moyens (limiter) limit. J’ose espérer que les quelques années qu’il me
reste à vivre me verront (dégager) dégag de tout tracas.